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FORÊT COMESTIBLE ET MARAÎCHAGE

Le Khaïma tend à l 'autosuffisance alimentaire.

J'ai appris en observant la nature pendant 20 ans.

A mon arrivée, les sols étaient à vif, soumis au vent parfois violent, au soleil souvent brûlant.

La priorité a été de recouvrir cette terre ou plutôt ce sable.

J' ai d'abord utilisé des roseaux morts qui avaient servi de brise vent. Je les ai ensuite recouvert de paille. De la matière carbonée sous laquelle j'ai ajouté des engrais verts au fur et à mesure des saisons pluvieuses pour favoriser la vie, les mycéliums, blanc de champignon, observable dans la litière forestière.

En même temps, j'ai commencé à planter des arbres endémiques tels que le mimosa, l'acacia pour créer une végétation haute et des zones ombragées, puis des fruitiers. Le maraîchage à petit à petit trouvé sa place dans cette forêt comestible. La faune et la flore s'est développée et à accompagnée cette dynamique du vivant.

Les animaux domestiques ont aussi apporté leur contribution à cette explosion de vie. Poules, lapins, moutons, chèvres.

Aujourd'hui, je pratique de plus en plus la cueillette sauvage et consomme chaque jour des plantes comestibles dont les graines étaient en dormance dans le sable et ou ont été apportées par les animaux, les vents.

Quelques noms pêle-mêle: glaciale, ficoïde comestible, chenopodes, laitue sauvage, bette sauvage, laiteron, plusieurs dizaines de saveurs non domestiquées pour le régal de mes papilles.

Je tends petit à petit à diminuer les surfaces de maraîchage au fur et à mesure que la forêt se densifie et devient comestible.


Alain créateur du www.khaimahotelbio.com


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